La tourterelle turque

Contrairement à ce que son nom indique, la Tourterelle Turque serait originaire d’Inde. Elle doit son nom au demi-collier noir bordé de blanc entourant son cou qui rappelle le croissant se trouvant sur le drapeau turc. Plus fine et élancée que son cousin le pigeon, la Tourterelle Turque arbore un plumage gris-beige, plus clair au niveau du ventre et des flancs.

Son chant est très facilement reconnaissable. Ses roucoulements lors de la parade nuptiale peuvent parfois même être entêtants tant il sont répétitifs (dites-vous que si elle s’attarde près de chez vous, c’est qu’on s’y sent bien car il paraît que la Tourterelle préfère les quartiers calmes !)

La Tourterelle Turque apprécie la proximité avec les hommes qui peuvent l’admirer tout au long de l’année puisqu’elle est sédentaire. Fait exceptionnel, elle est capable de couver jusqu’à 6 fois par an, parfois même alors qu’elle nourrit encore les petits de sa précédente ponte. Heureusement, son compagnon (souvent fidèle) partage le travail lors de l’incubation.

N’hésitez pas à lui installer une mangeoire dans votre jardin...qu’elle visitera avec plaisir si elle y trouve des céréales et des graines.

Le Pinson des Arbres

Le Pinson des arbres est un passereau de taille moyenne au plumage bigarré. On le reconnait facilement aux lignes blanches qui traversent ses ailes et à son petit bec conique. Le male se distingue par sa calotte (partie supérieure de la tête) bleu cendré et son dessous orangé.

A l’instar des mésanges à longue queue on construit des nids d’une incroyable compléxité chez les Pinsons des arbres. Pour composer cette oeuvre architecturale, la femelle est capable de faire des milliers d’allers-retours afin de dénicher les matériaux qui la composeront. Monsieur, quant à lui, peut l’accompagner mais n’aide pas car son travail consiste à défendre le territoire à plein temps... on ne sait pas tout faire que voulez-vous!

En hiver, le Pinson des arbres préfèrera quitter les bois et les bosquets au profit des terres agricoles. Bien qu’assez farouche, il peut s’attarder dans votre jardin et faire une halte à votre mangeoire pour déguster quelques graines (si celle-ci n’est pas déjà occupée).

La Grive musicienne

La Grive musicienne, aussi appelée la Grive Chanteuse, est un passereau de taille moyenne (de la famille des turdidés) qui arbore un joli plumage brun marron sur les parties supérieures et blanc crème tacheté sur sa poitrine .

La Grive musicienne ne porte pas son nom par hasard ! Son chant est composé de notes variées qui portent loin, sifflées ou flûtées, qui en font l’un des plus beaux de nos forêts... surtout quand il nous annonce la fin de l’hiver (la Grive musicienne étant un migrateur partiel qui réapparait chez nous au début du printemps).

Petite particularité de la Grive Musicienne: la technique particulière qu’elle utilise pour se nourrir ! En effet, lorsque les petits fruits ou les vers de terre viennent à manquer (lorsque le sol est trop sec ou gelé), la Grive se rabat sur les escargots et brise leurs coquilles sur une pierre ou une racine qui lui sert d’enclume.

La Grive Musicienne est un oiseau assez craintif et discret qui ne visite pas les nichoirs ou les mangeoires. Soyez donc discret pour l’observer !

Le Chardonneret élégant

Bien plus qu’élégant, le Chardonnet est magnifique ! Son plumage alterne entre blanc, rouge, jaune, noir et brun clair. A l’instar de l’hirondelle, il porte une belle queue noire et blanche fourchue. Son bec conique s’adapte parfaitement au prélèvement de certaines graines comme celles des chardons dont il est friand (ce qui lui vaut son nom!).

Ce petit passereau grégaire part avec ses congénères à la recherche de nourriture en volant par dizaines autour des plantes à graines jusqu’au début du printemps, période durant laquelle les groupes se séparent pour laisser place à la vie de couple et au choix d’un territoire pour la nidification.

Oubliez votre tondeuse et votre sécateur, le Chardonneret Elégant préfère les jardins ‘sauvages’ où il peut dénicher des graines de chardons, de cardères ou de pissenlits ! Si il est bien chez vous, il poussera même occasionnellement une petite pointe jusqu’à votre mangeoire pour déguster de petites graines ou des cacahuètes. Pas la peine par contre d’installer un nichoir, le confort de son petit nid soigné tapissé d’un duvet végétal, de laine ou de plumes est inégalable.

La gallinule poule d'eau

La Poule d’Eau ressemble en réalité plus à un petit canard qu’à une poule! Elle a de longues pattes (non palmées), un plumage noir qui tire vers le brun sépia sur les parties supérieures et arbore une bande blanche sur ses flancs. Son bec pointu est rouge vif avec une extrémité jaune.

En digne oiseau aquatique, la Gallinule plonge sa tête (ou plonge intégralement) dans l’eau afin de dénicher sa nourriture (mollusques, racines de plantes aquatiques, ...) mais elle se contente très bien également de quelques graines glanées sous les feuilles flottantes.

Pour la construction du nid, tout le monde met la patte à la pâte ! Monsieur s’occupe de collecter les matériaux (végétation aux alentours du point d’eau) et madame construit. C’est à deux également qu’ils gèrent l’incubation...et si le niveau de l’eau à proximité monte durant cette période, le nid est surélevé !

Bien qu’en matière de défense territoriale la poule d’eau peut paraitre téméraire (certaines luttes avec ses congénères lui coutent même parfois un doigt!) celle-ci est très farouche, il vous faudra donc l’observer discrètement sans quoi elle détalera à toute vitesse pour aller se cacher dans les herbes bordant les rives.

L'accenteur Mouchet

L’Accenteur Mouchet est un passereau au plumage brun strié de noir pouvant évoquer un moineau ... dont il se distingue néanmoins facilement par la finesse de son bec. Sa tête, son cou et sa poitrine sont de couleur gris souris, ses flancs sont striés de brun-roux tandis que le haut de son corps est brun et strié de noir.

L’Accenteur Mouchet est un oiseau plutôt discret qu’on peut pourtant observer lorsqu’il se déplace au sol (en sautillant) à la recherche d’insectes ou au printemps lorsqu’il vient pousser la chansonnette au sommet d’un buisson, d’un arbre ou sur un câble électrique.

La vie sentimentale de l’Accenteur Mouchet est compliquée comme dirait Facebook! Il pratique la polygamie et multiplie les accouplements. Chez ces drôles d’oiseaux, on occupe parfois le territoire en couple mais également en groupe de 3 ou 4 oiseaux de sexes différents.

Les Accenteurs Mouchet n’utilisent que très rarement les mangeoires. Pas la peine non plus d’investir dans un nichoir puisque notre petit oiseau préfère le luxe spartiate des buissons ou des broussailles pour nicher.

L'étourneau sansonnet

L’Etourneau Sansonnet est un oiseau de taille moyenne au bec jaune pointu arborant un plumage noir et brillant aux reflets bleus, verts et violets. Lorsqu’il mue à la fin de l’été, l’extrémité de ses plumes s’éclaircit lui donnant un aspect moucheté qui s’atténuera au fur et à mesure de l’usure de celles-ci.

L’Etourneau Sansonnet est très grégaire (qui aime la vie en groupe) et use sans retenue de son chant très varié pour garder le contact avec ses congénères. Il imite à merveille les chants des autres oiseaux...ainsi que le son de certains objets comme les gsm ou les sonnettes !

Les Etourneaux sont également connus pour leurs magnifiques ballets aériens. Des bandes, composées parfois de centaines d’oiseaux, changent de direction de façon synchronisée en formant des nuages denses qui ondulent dans le ciel. Lorsqu’un prédateur approche, la nuée se forme en boule compacte.

Comme les poules, l’Etourneau cherche sa nourriture en picorant continuellement le sol. Il viendra néanmoins volontiers manger chez vous si vous lui offrez du pain ou les restes de votre repas (prévoyez de recevoir plusieurs invités car l’Etourneau est toujours accompagné!).

La fauvette à tête noire

Comme son nom l’indique, la fauvette à tête noire arbore une calotte noire souvent hérissée ! Du moins les mâles puisque la calotte des femelles sera plutôt dans les tons roux foncés. Le reste de son plumage est gris-brun sur les parties supérieures et gris clair sur les parties inférieures tandis que son bec est noir.

La Fauvette Noire est un oiseau de taille moyenne qui possède un chant fluté puissant qui lui vaut le joli surnom de ‘Rossignol de mars’.

Chez les Fauvettes, la construction du nid est une affaire de couple qui demande 2 à 5 jours de travail. Celui-ci se situe dans des végétaux à 1 mètre du sol (parfois jusqu’à 3 mètres) et est fabriqué à partir de brindilles et d’herbes généralement liées par de la soie d’araignée et tapissé de fibres et de crin.

Si l’hiver est très clément, ce qui risque d’être de plus en plus le cas avec le réchauffement climatique, la Fauvette est sédentaire,  dans le cas contraire c’est un oiseau migrateur qui prendra route vers le sud. La Fauvette ne fréquente pas les mangeoires en hiver puisqu’elle préférera se délecter de baies de lierres ou de gui.

Le Troglodyte mignon

Ce petit passereau sautillant arbore un plumage beige/brun-roux ainsi qu’un un bec long et fin légèrement courbé. Bien que difficile à observer car il est très discret, vous pourrez le reconnaître lorsqu’il aura atterri à sa silhouette rondelette et à sa petite queue toujours redressée.

Comme son nom l’indique, le Troglodyte construit un nid en boule souvent adossé à une paroi rocheuse ou à un mur. C’est également un adepte des cavités, fentes et fissures en tous genres! Les tas de bois ou les broussailles le séduisent également pourvu qu’il puisse s’y glisser discrètement.

Son chant puissant peut atteindre 95 décibels...une performance pour un si petit gabarit ! Cette faculté vocale lui est notamment très utile à la saison des amours ! En effet, au printemps le Troglodyte va construire plusieurs nids à côté desquels il va chanter afin d’inviter une ou plusieurs femelles à le visiter. Si Madame Troglodyte est séduite, elle y déposera une plume en signe d’approbation puis l’aménagera afin d’y couver ses petits...pendant que Monsieur, polygame, ira faire la cour à d’autres dames!

Bien que le Troglodyte puisse venir visiter votre jardin, il ne s’attardera pas sur les mangeoires et que très rarement dans les nichoirs.

La Bergeronnette printanière

Il existe de nombreuses sous-espèces de Bergeronnette Printanière qui peuvent rendre l’identification plus difficile car la couleur du cou et de la tête peuvent varier. Néanmoins elles ont toutes en commun un plumage vert olive au niveau du dos, jaune vif sur les parties inférieures et une queue verte olive foncée/noire bordée de blanc. Attention ! Les jeunes ne possèdent pas encore ce beau plumage jaune si distinctif et peuvent  parfois être confondus avec de jeunes Bergeronnettes Grises.

Comme sa cousine la Bergeronnette Grise, notre petit passereau est un oiseau migrateur qui quittera nos régions au profit du Sahara à la fin de l’été pour revenir en avril/mai. De nature sociable, celle-ci se déplace en groupe.

Inutile de lui placer un nichoir, la Bergeronnette Printanière préfère installer son nid douillet au niveau du sol, caché dans la végétation. Inutile également d’investir dans une mangeoire, la Bergeronnette Printanière préfère débusquer les insectes et les araignées au sol... ou même en plein vol !

La Bergeronnette grise

La Bergeronnette Grise est un passereau de taille moyenne dont le plumage est gris nuancé, blanc et noir (particulièrement chez le mâle au niveau de la calotte, de la bavette et du dos). Elle est également reconnaissable à sa longue queue qu’elle balance en permanence...ce qui lui vaut le surnom de hochequeue .

La Bergeronnette Grise est un oiseau migrateur qui, entre la fin de l’été et le début du printemps, ira chercher un peu de chaleur dans le sud (régions méditerranéennes, Afrique) avec ses congénères dont elle apprécie la compagnie.

Côté habitat, la Bergeronnette Grise n’est pas difficile ! Celle-ci fait son nid dans toutes les cavités qui se trouvent à sa portée : fissures dans les murs, sous un toit, un pont, le long des cours d’eau, etc...

Une fois le lieu choisi, ne reste plus alors qu’à le garnir de laine, de feuilles, de mousse et de plumes.

Côté nourriture, avec la Bergeronnette Grise, les insectes ont du souci à se faire! En effet, cet oiseau vif et agile est capable de saisir ses proies à même le sol ou à la surface de l’eau... et ce même en plein vol!

La Sitelle torchepot

La Sitelle Torchepot se reconnait facilement grâce à son bandeau de pirate, son long bec pointu, son plumage bleu-gris sur les parties supérieures de son corps et roux-orangé en dessous.

La Sitelle est une spécialiste de l’accrobranche capable d’escalader un arbre en tous sens et même de s’y accrocher la tête en bas ! Autre particularité de l’espèce: pour réduire la taille de l’entrée de son nid (qui se trouve dans les cavités des murs ou les trous d’arbres) et empêcher des intrus d’y pénétrer, la Sitelle maçonne celle-ci à l’aide de boue ou de fumier.

Monsieur et Madame Sitelle sont fidèles en amour et sédentaires (qui restent dans un même lieu). Présents toute l’année dans leur forêt, ils y dissimulent leurs butins alimentaires (glands, noisettes, ...)  dans les crevasses des arbres en prévision des temps de disette.

La Sitelle Torchepot fréquente les nichoirs (Ø34mm) et les mangeoires lorsqu’elles se trouvent à proximité d’un milieu arboré. Elle apprécie particulièrement les graines de tournesol, les fruits secs et la graisse.

Le pic vert

Comme le Pic Epeiche, le Pic Vert appartient à la famille des picidés qui grimpent le long des troncs et les forent de leurs becs solides et pointus afin de creuser leur nid . Pour se nourrir, le Pic Vert possède également une arme de pointe, sa langue démesurément longue (environ 10 cm), collante et garnie de petits crochets ! Celle-ci lui permet d’extirper du sol les fourmis et leurs larves pour un repas 4 étoiles!

Son plumage est à dominante verte nuancée de jaune, de blanc et de gris sur certaines parties de son corps, son oeil est cerclé de noir, son ventre est plutôt gris et sa calotte (dessus de sa tête) est marquée d’un beau rouge vif.

Malgré son apparence un peu exotique, le Pic Vert est indigène (qui vient de chez nous !). Son cri, une sorte de «kiaaaak» parfois répété se repère de loin mais pour l’entendre c’est à vous de vous inviter chez lui car le Pic Vert n’est que peu intéressé par les nichoirs et les mangeoires qui garnissent les jardins !

Le Pic Epeiche

Le Pic Epeiche appartient à la famille des picidés qui, comme Woody Woodpecker, grimpent le long des troncs et les forent de leurs becs solides et pointus afin d’y dénicher des insectes. Le Pic Epeiche est d’ailleurs capable de marteler l’arbre de 15 coups en une seconde ( sympa pour les voisins!) . Son plumage est noir et blanc sauf au niveau de son ventre et de sa nuque qui sont marqués de rouge .

Au diable les nids ephémères, chez le Pic Epeiche on mise sur le durable. Pour ce faire, celui-ci (il s’agit principalement du mâle) creuse une cavité dans un tronc ou une branche à l’aide de son bec. Plusieurs semaines sont nécessaires pour arriver au résultat escompté (environ 30 cm de profondeur)... du coup, pour rentabiliser ce travail de longue haleine, ce nid est occupé plusieurs années.

En hiver, le Pic Epeiche fréquente les mangeoires et apprécie particulièrement la graisse, les fruits secs et les cacahuètes. N’hésitez pas à glisser des noix dans les fentes des arbres, elles feront son bonheur.

Le Geai des Chênes

Le Geai des Chênes est un grand passereau assez facile à reconnaître. Son corps est majoritairement brun-beige-rosé, il arbore une tache bleu-vif sur l’aile ainsi que de belles moustaches noires sous ses yeux. Sa calotte ( partie supérieure de la tête ) est striée de noir et parfois hérissée comme une huppe.

Friand de glands, le Geai des Chênes en dissimule en quantité dans différentes caches afin d’en avoir toujours une réserve. Pour ce faire, il enterre, par exemple, son butin à l’abri et mémorise les points de repère (cailloux, branchages, ...) qui se trouvent à proximité pour remettre facilement la patte dessus. Malin le Geai ! Néanmoins, comme la Pie Bavarde, il est omnivore (qui mange aussi bien des aliments d’origine animale que végétale) et se délecte parfois aussi d’œufs et de poussins de petits passereaux.

Plus qu’un oiseau chanteur, le Geai des Chênes est surtout un oiseau crieur. Son répertoire de cris éraillés et parfois désagréables est assez large (ils servent notamment d’alarme lors d’une intrusion sur son site). Mention spéciale: le Geai est capable d’imiter le cri d’autres corvidés et passereaux.

La Pie Bavarde

Sans doute avez-vous déjà observé à de nombreuses reprises cet oiseau de grande taille avec son beau plumage noir et blanc aux reflets bleutés qui avance en dodelinant ou en sautillant dans nos jardins.

La Pie Bavarde jouit d’une assez mauvaise réputation ! On l’a dit voleuse (mais ça reste à prouver) et impitoyable puisque qu’elle dévore les oeufs et la progéniture de plus petites espèces. Mais ne la jugeons pas trop vite puisque, comme notre petit chat adoré qui chasse les mésanges, la Pie Bavarde ne fait que remplir le rôle que dame nature lui a octroyé.

Comme son nom l’indique, la Pie Bavarde n’est pas une silencieuse ! En effet, celle-ci ne rate pas une occasion de jacasser. Son cri répété se fait entendre au loin et il lui permet notamment de donner l’alarme lors de l’intrusion de prédateurs.

La Pie Bavarde n’est pas du genre à rêver de grandes aventures, puisqu’elle est fidèle en amour et de nature sédentaire. Si vous souhaitez l’accueillir dans votre jardin en y installant une mangeoire, privilégiez le pain, les fruits, les noix, les céréales ou la viande.

Le Rouge-Gorge

Le Rouge-gorge est facilement identifiable grâce à sa large tache orange foncée, qu’on nomme communément plastron, qui part de son front jusqu’au-dessous de la poitrine. Notre petit passereau exhibe celui-ci, tel un matador, en signe d’avertissement lorsque des intrus pénètrent sur son territoire.

Le Rouge-gorge n’est pas du genre timide et s’approche facilement des hommes  lorsqu’il cherche par exemple de la nourriture. Par contre ne vous fiez pas à sa silhouette rondelette et à ses grands yeux adorables car le Rouge-gorge est un véritable gladiateur capable de mener un combat à mort avec ses congénères pour protéger son site.

Le Rouge-gorge est un bon vivant qui apprécie particulièrement les vers de farine, les baies, les raisins secs, les insectes et les petites graines mais aussi le beurre ! N’hésitez donc pas à lui placer une mangeoire ou à lui procurer de quoi se nourrir au niveau du sol... et au sec !

La mésange à longue queue

Alerte spoiler ! La mésange à longue queue n’en est pas une ! En effet, bien qu’on la nomme couramment comme telle, il s’agit en fait d’une Orite à longue queue. Ce petit passereau de petite taille tout en rondeur possède une très longue queue noire et blanche.

L’Orite est une bâtisseuse accomplie ! Celle-ci est capable de construire un grand nid (composé de mousse, de lichens et de toiles d’araignée) en forme de boule, fermé avec une petite ouverture latérale dont l’intérieur est tapissé de plusieurs centaines (voir de milliers) de plumes. Et forcément, avec un nid aussi douillet, on préfère rester chez soi non loin de sa famille ! L’Orite ne migre donc pas et occupe le même site toute l’année. Pas de soucis pour survivre l’hiver, puisqu’elle préserve sa chaleur en se serrant contre ses congénères.

Inutile de lui installer un nichoir qui ne serait pas à la hauteur de ses aspirations architecturales...par contre les mangeoires sont les bienvenues par temps froid.

La mésange charbonnière

La mésange charbonnière se différencie de sa cousine, la mésange bleue, par sa calotte noire ainsi que par la cravatte (une longue ligne noire) qui se trouve sur son ventre.  C’est également la plus grande des mésanges recensée chez nous.

La mésange charbonnière est une Castafiore de haut vol qui compte une quarantaine de notes à son répertoire... lorsqu’elle chante, on dit qu’elle zinzinule.  C’est également une grande sportive puisque pour nourrir leurs petits, les parents sont prêts à faire + de 500 allers/retours par jour afin de dénicher de savoureux insectes.

C’est un oiseau cavernicole pour la nidification, c’est à dire que celle-ci va chercher à construire son petit nid douillet dans toutes sortes de cavités. Notre mésange sera donc ravie de trouver un nichoir au sein de votre jardin (l’entrée doit être de +/- 3,4 cm de diamètre)...et si vous y ajoutez une mangeoire et un abreuvoir à proximité, c’est le paradis!

La mésange bleue

La Mésange Bleue est une star de nos jardins et de nos parcs. Souvent confondue avec la Mésange Charbonnière, elle se différencie notamment par sa calotte bleue sur la tête alors que celle de la mésange charbonnière est noire.

Selon la saison, notre oiseau chanteur se nourrit d’insectes, d’araignées, de chenilles et de larves ou opte pour un régime plus végétal avec des graines, des fruits ou des baies. En hiver, elle apprécie particulièrement les roselières où se niche son garde-manger.

La mésange bleue est monogame. Elle fait son nid et fonde une famille avec un seul partenaire... mais il lui arrive parfois d’avoir une petite aventure extra-conjugale ! Bien que nous ne sachions pas le voir à l’oeil nu, le mâle arbore une crête aux rayonnements ultraviolets qui fait radicalement succomber les femelles !

N’hésitez pas à accueillir une famille de mésanges bleues en plaçant un nichoir adapté dans votre jardin (l’entrée doit être de 2,5 à 2,8 cm de diamètre).